Cahiers Gustave Roud

Liste

N° 1. Les poèmes en vers et en versets. 

N° 2. Lettres de jeunesse 1915-1922 : G. Roud – S.-P. Robert. 

N° 3. Traductions éparses. 

N° 4. L’Imagier.

N° 5. Approches de l’œuvre de Gustave Roud. Actes de colloque.

N° 6. Proses éparses.

N° 7. Correspondance 1928-1947 : G. Roud – E.-H. Crisinel.

N° 8. Correspondance 1932-1969 : G. Roud – P.-L. Matthey.

N° 9. Correspondance 1945-1964 : G. Roud – C. Colomb.

N° 10. Gustave Roud, Requiem. Edition critique.

N° 11. Correspondance 1948-1972 : G. Roud – J. Mercanton.

N° 12. Correspondance 1936-1974 : G. Roud – G. Borgeaud.

N° 13. Correspondance 1942-1976 : G. Roud – M. Raymond.

N° 14. Gustave Roud – Bertil Galland, Correspondance (1957-1976)

N° 15. Gustave Roud et Philippe Jaccottet : quelle filiation littéraire ?

N° 16. Correspondance 1928-1947 : G. Roud - C. F. Ramuz

N° 17. Correspondance 1951-1976: G. Roud - G. de Palézieux

N° 18. Correspondance 1949-1974: G. Roud - Y. Velan

Cahiers Gustave Roud n° 18, 2021

Correspondance Gustave Roud - Yves Velan (1949-1974)

Éditions établie par Nadia Hachemi sous la direction de Stéphane Pétermann
180 p. / Cahier d'illustrations en couleur

 

Déplorant la rareté de ses rencontres avec Gustave Roud, Yves Velan se demande, le 6 février 1960 : « Y a-t-il plus respectivement excentriques, en Romandie, que Carrouge et La Chaux-de-Fonds ? » Nous ajouterons, soixante ans plus tard : y a-t-il plus respectivement excentriques, dans le paysage littéraire romand, que les œuvres des deux auteurs dont les Cahiers Gustave Roud publient la correspondance dans leur dernière livraison ? Au-delà de leurs évidentes différences esthétiques et génériques, leurs textes se distinguent avant tout par les conceptions de la littérature qui les sous-tendent. De la vision d’une poésie lyrique, intime, tournée vers l’idéal et l’éternel qui se dégage de l’œuvre roudienne, à l’écriture politiquement et formellement engagée à laquelle se livre Velan, il y a sans doute une aussi grande distance que celle qui sépare, géographiquement, les plaines du Jorat des contreforts du Jura.

La correspondance entre Gustave Roud et Yves Velan témoigne de la diversité de la vie littéraire romande du siècle dernier, en mettant à l’honneur un poète de renom et un jeune romancier communiste en rupture de ban. Des activités de la Guilde du livre, auxquelles Gustave Roud collabore en tant que membre du comité de lecture, au lancement de la revue littéraire Rencontre par Yves Velan (et d’autres écrivains), en passant par l’édition posthume de l’œuvre poétique de leur ami commun, le critique Georges Nicole, c’est tout un pan d’histoire culturelle que cette correspondance permet de mettre en lumière.

À travers les entreprises éditoriales qu’évoque cet échange, se dessine une image de Roud qui tranche avec le cliché du poète reclus dans sa ferme carrougeoise, mais qui n’est guère étrangère au lecteur de son abondante correspondance déjà publiée : celle d’un poète pleinement investi dans l’activité culturelle, qui participe à la production littéraire en Suisse romande et à la promotion de ses jeunes talents, dont Yves Velan n’est pas le moindre. C’est donc avant tout une aventure humaine que ces lettres dévoilent, qui relie deux hommes engagés dans une cause commune : l’écriture.

Sommaire:

Introduction : « Une fraternité à distance » (Nadia Hachemi)
Correspondance 1949-1974

Annexes :

I. Un poème d’Yves Velan
II. Textes d’Yves Velan sur Gustave Roud
III. Lettres
« Présence de Roud dans Je de Velan » (Philippe Renaud)

Cahiers Gustave Roud n° 17, 2019

Correspondance Gustave Roud – Gérard de Palézieux (1951-1976)

Édition établie par Stéphane Pétermann et Émilien Sermier
232 p. / 70 illustrations en couleur
ISBN: 978-2-9700755-2-3
[Tirage de tête: épuisé]

 

De tous les dialogues que Gustave Roud a noués avec les peintres, celui avec Gérard de Palézieux (1919-2012) est sans nul doute le plus harmonieux et le plus fécond. Percevant très tôt chez cet artiste (de vingt-deux ans son cadet) une sensibilité et une exigence rejoignant les siennes, le poète prend l’initiative de la première lettre en novembre 1951 : il propose à Palézieux une collaboration artistique. Ce sera le « poëme-image » Étoile (1952), qui inaugure un dialogue esthétique prolongé par Le Repos du cavalier (1958). Ainsi la correspondance échangée entre les deux hommes, qui se déploie sur plus de deux décennies, permet-elle d’assister à la composition de leurs projets communs, mais encore d’entrer au cœur d’une relation amicale, pleine d’affection respectueuse et d’admiration réciproque. Car si Roud a été l’un des premiers avec Philippe Jaccottet et Yves Bonnefoy à dire publiquement la valeur de l’œuvre de Palézieux, il en accompagne surtout de près les évolutions au fil des lettres et des dons que lui envoie le peintre, avec un émerveillement persistant. L’édition illustrée de cette correspondance ravivera dès lors une part du dialogue entre ces deux créateurs qui, à en croire le poète, s’avèrent « secrètement apparentés ».

Sommaire :

Introduction: "Secrètement apparentés" (S. Pétermann et É. Sermier)
Correspondance 1951-1976
Annexe: G. Roud, « Gérard de Palézieux », Gazette de Lausanne, 24-25 décembre 1954
Index des noms
Légendes, sources des images et crédits photographiques

Cahiers Gustave Roud n° 16, 2016

Correspondance Gustave Roud – C. F. Ramuz (1928-1947)

Édition établie par Ivana Bogicevic, sous la direction de Daniel Maggetti.
176 p.
ISBN : 9782970075516

Contacter C. F. Ramuz à la fin des années 1920 signifie, pour un jeune auteur comme Gustave Roud, accéder à des sphères littéraires consacrées en Suisse romande. De 1929 à 1931, l’aventure d’Aujourd’hui – l’hebdomadaire qu’ils animent – soude les rapports entre ces deux hommes d’âge et de caractère différents, unis par un engagement sans faille pour la cause de la littérature. Si cette correspondance permet avant tout des échanges professionnels, qui se poursuivent avec la Guilde du livre, elle laisse transparaître également un attachement amical sincère. Après la mort de Ramuz en 1947, Gustave Roud s’illustre parmi les défenseurs de l’œuvre de son aîné, jusqu’à être perçu, dans son pays, comme son principal héritier. Par-delà les documents d’histoire littéraire, ces lettres révèlent l’évolution d’une relation entre deux grands écrivains qui ont marqué la littérature romande.  

Cet ouvrage a été réalisé dans le cadre de l’Année Gustave Roud 2015.  

Sommaire :

Avant-propos: Ivana Bogicevic, Dissymétrie
Correspondance: Gustave Roud – C. F. Ramuz (1928-1947)

Annexes:

  • C. F. Ramuz: Prix Rambert 1941. Rapport de Monsieur C. F. Ramuz
  • Gustave Roud, « Si ce qu’on appelle un “prix littéraire”… »
  • Gustave Roud, Adieu
  • Gustave Roud, Sur Aimé Pache
  • Gustave Roud, La Présence perdue

Cahiers Gustave Roud n° 15, 2014

Gustave Roud et Philippe Jaccottet : quelle filiation littéraire ?

Sous la direction de Claire Jaquier, Daniel Maggetti et Antonio Rodriguez.
ISBN : 978-2-9700755-0-9
155 p.

La première rencontre de Philippe Jaccottet avec Gustave Roud remonte à 1941, lorsque l’auteur de Pour un Moissonneur reçoit le prix Rambert. Le jeune homme âgé de seize ans est aussitôt subjugué par la teneur de la réponse de Gustave Roud, qui évoque la fonction spirituelle du poète, les délices de la marche nocturne ou encore la quête de l’infini dans le fini. Si, ces dernières années, l’œuvre de Jaccottet a été largement traitée sous différents aspects par la critique, les convergences et les divergences avec la démarche de Gustave Roud sont encore restées dans l’ombre. 

Ce volume, issu d’un colloque à l’université de Lausanne, interroge en profondeur les liens étroits et complexes entre ces deux poètes, entre ces deux œuvres, non seulement sur des questions biographiques, historiques et sociologiques, mais également sur les esthétiques, les notes critiques ou encore les traductions. 

SOMMAIRE

Antonio RODRIGUEZ : « Avant-propos. Un héritage sans testament »
Claire JAQUIER : « De Rousseau à Roud : relais et détours de la transmission poétique »
Stéphane PÉTERMANN : « Ramuz, Roud, Jaccottet : les détours d’une filiation »
Daniel MAGGETTI : « Philippe Jaccottet, éditeur de Gustave Roud »
Lucie BOURASSA : « Entre poétique et rhétorique : Jaccottet et Roud lisent Novalis »
Irene WEBER HENKING : « “Traductions éparses — l’essentiel, non l’intégralité”. Philippe Jaccottet, éditeur des traductions de Gustave Roud »
Peter SCHNYDER : « Le prestige de l’instant chez Gustave Roud et Philippe Jaccottet »
Nathalie J. FERRAND : « Gustave Roud, Philippe Jaccottet : la poésie devant la mort »
Antonio RODRIGUEZ : « Y a-t-il un corps nu dans le paysage ? Esthétiques du désir chez Roud et Jaccottet »

Cahiers Gustave Roud n° 14

Gustave Roud – Bertil Galland, Correspondance (1957-1976)

Edition établie et annotée par Daniel Maggetti avec la collaboration de Nicolas Gex
ISBN : 978-2-9700755-0-9

Cahiers Gustave Roud n° 13, 2009

Correspondance 1942-1976
Gustave Roud – Marcel Raymond 

143 lettres. Edition établie par Nicolas Fleury et Timothée Léchot avec la collaboration d’Odile Cornuz. Avant-propos de Nicolas Fleury.

La première partie de la relation épistolaire de Gustave Roud et Marcel Raymond, professeur de littérature à l’université de Genève et critique de renommée internationale (1897-1981), se fonde sur leur collaboration au sein du comité de lecture de la Guilde du Livre. Les correspondants échangent alors manuscrits et commentaires de lecture, s’interrogent au sujet d’une soumission du directeur de la maison à des impératifs commerciaux qu’ils considèrent comme la cause de l’espacement de leurs rencontres et, à terme, de la dissolution du comité.

Les lettres postérieures à cette dissolution laissent apparaître au premier plan, et avec une certaine simplicité, la dimension fraternelle de leur relation. Leurs oeuvres, bien que très différentes, partent des mêmes questionnements fondamentaux. Si Gustave Roud admire chez Marcel Raymond sa capacité à « faire parler », par le biais de son intense activité d’éditeur et de critique, des auteurs très divers, Marcel Raymond souligne chez son correspondant la fidélité à la quête de l’indicible qu’il met par ailleurs en évidence dans ses études sur Rousseau, Fénelon ou Baudelaire (pour ne citer qu’eux). Cette préoccupation commune les réunira plus étroitement encore dès la mort de la femme de Marcel Raymond qui porte au cœur de leurs discussions la question des « signes », des traces, dans le présent, d’un ailleurs ou d’un passé que l’écriture tente de ressusciter.

Cahiers Gustave Roud n° 12, 2008

Correspondance 1936-1974
Gustave Roud – Georges Borgeaud 

136 lettres. Edition établie et présentée par Anne-Lise Delacrétaz.

Les lettres échangées entre Gustave Roud et Georges Borgeaud – écrivain d’origine valaisanne (1914-1998) qui fera l’essentiel sa carrière littéraire en France – restituent l’évolution d’une relation amicale qui deviendra intense. Les messages initiaux nous montrent Borgeaud, à peine âgé d’une vingtaine d’années, déclarant d’une manière fougueuse son amitié pour Roud et réclamant des entrevues, se heurtant à une certaine réserve de la part du poète joratois. Progressivement, ils laissent place à des témoignages réciproques d’une amitié profonde. La parution du premier roman de Borgeaud,  Le Préau (1952) représente un tournant dans leur relation. Soulignant l’« extrême justesse de ton » (L. 56) qu’il retrouve dans les récits ultérieurs, Gustave Roud rend réciproque l’admiration de celui qui lui écrivait, en 1968, avoir « appris dans [son] oeuvre à regarder à l’intérieur de tout » (L. 125). 

Cahiers Gustave Roud n° 11, 2006

Correspondance 1948-1972
Gustave Roud – Jacques Mercanton 

73 lettres. Édition établie par Daniel Maggetti et Stéphane Pétermann. Avant-propos de Daniel Maggetti.

La relation entre Gustave Roud et Jacques Mercanton (1910-1999), romancier et professeur à l’université de Lausanne, est née dans le cadre de leur engagement commun à la Guilde du Livre. Alimentée par leurs commentaires de lecture et par l’évocation de certains conflits liés à cette maison d’édition, la correspondance des deux hommes est souvent centrée sur leur activité critique, qui trouve à s’exercer sur leurs œuvres également.

Par-delà leur intérêt commun pour l’écriture et la traduction, l’investissement des deux hommes dans cet ensemble épistolaire se révèle différent. Mercanton propose dans ses missives de multiples références littéraires, picturales, musicales, qui sont autant d’invitations à un partage de sensibilités. Mais cette « communion » autour de l’art, qu’il considère comme le fondement d’une amitié profonde et sans cesse professée, ne trouve que peu d’échos chez Roud. Ce dernier se montre réservé dans ses réponses. Bien qu’il dise envier la mobilité de Mercanton et comprendre sa fascination pour certains lieux, il rappelle qu’il est lui-même un « sédentaire… mnémophage » (L. 70). 

Cahiers Gustave Roud n° 10, 1997

Gustave Roud, Requiem

Présentation, lecture et analyse des manuscrits par Adrien Pasquali.

Conçue à l’occasion du centième anniversaire de la naissance de Gustave Roud, cette édition critique deRequiem, l’un des textes majeurs du poète, permet de saisir les variantes à partir des publications éparses et des manuscrits. Il est ainsi possible de remonter le cours des divers états du texte. La préface minutieuse d’Adrien Pasquali, écrivain et universitaire, resitue les enjeux singuliers de ce texte, du deuil infini de la mère, par rapport aux questionnements récurrents sur la quête tragique chez Gustave Roud.

Cahiers Gustave Roud n° 9, 1997

Correspondance 1945-1964 : 
Gustave Roud – Catherine Colomb

40 lettres. Édition établie et présentée par Anne-Lise Delacrétaz.

Cette correspondance entre Gustave Roud et l’auteur connu sous le pseudonyme de Catherine Colomb (1892-1965) commence au moment où cette dernière fait son entrée dans le monde des lettres romandes. Les relations qu’ils entretiennent sont, dans ces circonstances, en partie « professionnelles ». Roud fait souvent figure d’un mentor s’employant à rassurer sa correspondante : ses dons littéraires, la « vision du monde, du Temps si profondément originale » (L.29) qui caractérise son œuvre sont valorisés, et il s’efforce de les faire reconnaître – notamment en sa qualité de juré de différents prix littéraires.

Leur profonde connivence poétique s’accompagne de relations amicales intimes. Catherine Colomb s’autorise à évoquer, avec la capacité d’autodérision qui la caractérise, le milieu où elle a l’occasion d’exercer ses compétences littéraires (notamment le cercle des « Dames de Morges » qu’elle considère d’un regard volontiers moqueur). Le ton particulier de cette correspondance tient également à la place accordée à la vie quotidienne des écrivains. On y voit Gustave Roud « intégré » dans la vie familiale de la romancière, la félicitant pour ses talents culinaires et évoquant de conviviales réunions dans le parc de la maison familiale de Prilly.

Cahiers Gustave Roud n° 8, 1997

Correspondance 1932-1969 : 
Gustave Roud – Pierre-Louis Matthey

61 lettres. Edition établie par Anne-Lise Delacrétaz. Avant-propos de Marion Graf.

La correspondance échangée entre Gustave Roud et Pierre-Louis Matthey (1893-1970) est celle de deux poètes majeurs de la poésie romande du XXe siècle. Elle témoigne d’une profonde amitié entre deux hommes qui se rejoignent par leur pratique commune de la poésie et de la traduction, en dépit de leurs tempéraments fondamentalement différents.

Roud, avec la réserve et la discrétion qui lui sont coutumières, exprime dans ses lettres sa dette poétique envers Matthey – dont il compte les poèmes de jeunesse parmi les « textes sacrés » de son adolescence (L. 19).

Matthey exprime également son admiration pour Roud, en termes d’amour et de jalousie notamment – et d’une manière telle qu’on se demande parfois s’il se réfère à l’oeuvre ou à l’homme. Mais le ton séducteur adopté par cet homosexuel déclaré, qui se définit à plusieurs reprises comme discrètement scandaleux, n’est qu’une des multiples facettes de son écriture spontanée et directe. Bien éloigné de la déférence de Roud à son égard, il n’hésite pas à émettre à l’occasion des critiques, des suggestions et à peindre sans fards les aléas de sa vie d’écrivain.

Cahiers Gustave Roud n° 7, 1997

Correspondance 1928-1947 :
Gustave Roud – Edmond Henri Crisinel 

64 lettres. Edition établie par Anne-Lise Delacrétaz. Avant-propos de Doris Jakubec.

Gustave Roud a pris l’initiative d’entrer en contact avec Edmond-Henri Crisinel (1897-1948), alors journaliste à la Revue de Lausanne, pour lui faire connaître son premier recueil. Cette lecture a fait naître chez Crisinel une admiration profonde pour l’auteur d’Adieu, et elle marquera le début d’un échange crucial pour son devenir de poète. De caractère sombre, souffrant de maladies somatiques et psychiques, il trouvera chez Roud un lecteur attentif, convaincu de la profondeur et de la beauté de ses poèmes qui trouveront bientôt un large public.

La « rupture du silence » vient naturellement se poser comme l’un des thèmes fondamentaux de cette  correspondance qui interroge sans cesse les conditions du travail poétique. S’il est question de ses aspects techniques – le choix de la versification régulière ou de la prose poétique notamment – c’est sans doute la dimension existentielle de l’acte poétique qui constitue le point de rencontre des deux épistoliers. Alimenté par des réflexions sur Nerval, Rimbaud et les romantiques allemands, leur échange témoigne d’une compréhension mutuelle intuitive, où un sens se dégage de la souffrance vécue.

Cahiers Gustave Roud n° 6, 1989

Proses éparses

Choisies et annotées par Anne-Lise Delacrétaz et Claire Jaquier. Préface de Claire Jaquier.

En se centrant sur les proses parues en revue ou inédites, ce numéro permet de comprendre mieux les processus d’écriture de Gustave Roud. Plusieurs proses servent en effet d’avant-textes, parfois reprises sous forme de collages (« Question » et « Récit », parus de manière autonome dans Aujourd’hui, forment en grande partie la « Lettre II » du Petit Traité de la marche en plaine). Les divers degrés de l’écriture roudienne sont ainsi perceptibles.

Cahiers Gustave Roud n° 5, 1987

Approches de l’oeuvre de Gustave Roud
Actes du colloque de Lausanne

Ce volume regroupe les contributions au premier colloque consacré à Gustave Roud en 1986, qui associait écrivains et universitaires. Les études et les commentaires de Jacques Lacarrière, Albert Py, Jean Rousset, Alain Lévêque, Claire Jaquier et Nicolas Bouvier sont particulièrement intéressants. Balisant les différents aspects de l’œuvre (poèmes, journal, photographies, traductions), ce numéro permet une introduction générale critique à l’œuvre de Gustave Roud. 

Cahiers Gustave Roud n° 4, 1986

L’Imagier

Choix et présentation des photographies par Pierre Smolik.

Ce numéro est le premier volume qui a été consacré aux photographies de Gustave Roud. Dans sa préface, Pierre Smolik resitue l’investissement important de l’écrivain sur ce médium artistique. L’ouvrage s’organise en quatre sections : Paysages, Famille, Laboureurs et moissonneurs, Les vieux métiers.  Il se conclut par des extraits du Journal consacrés à la photographie. Ce numéro de 62 pages préfigure l’ouvrage Terre d’ombres dirigé par Nicolas Crispini (Slatkine, 2002).

Cahiers Gustave Roud n° 3, 1982

Traductions éparses 

Présentées par Philippe Jaccottet avec la collaboration de Doris Jakubec.

Remarquable traducteur de Novalis (Les Disciples à Saïs), d’Hölderlin, de Rilke (Lettres à un jeune poète) et de Trakl (Vingt-quatre poèmes), Gustave Roud a mené des traductions pour diverses revues, généralement à l’instigation de l’éditeur Mermod. Ce volume rassemble un choix de traductions non seulement des romantiques et de divers auteurs allemands  (Goethe, Brentano, von Eichendorff, von Platen, Heine, Nietzsche, Rilke), mais aussi de textes égyptiens anciens, de sainte Hildegarde ou de Montale.

Cahiers Gustave Roud n° 2, 1981

Lettres de jeunesse 1915-1922 : 
Gustave Roud – Steven-Paul Robert

39 lettres, éditées par Doris Jakubec, Anne Perrier et Françoise Reymond-Robert, avec l’appui du C.R.L.R. Avant-propos de Steven-Paul Robert.

Il est avant tout question de la naissance des vocations artistiques dans cette correspondance échangée entre le jeune Gustave Roud et le peintre veveysan Steven-Paul Robert (1896-1985) qui fréquenta à ses côtés les bancs du gymnase, puis de l’Université. D’un ton toujours spontané, illustrant au besoin leurs propos par quelques croquis, ils abordent les difficultés de leurs destins respectifs et se situent dans leur environnement culturel, commentant diverses manifestations (concerts, pièces de théâtre, expositions de peinture).

A côté de ces réflexions sur l’œuvre des autres, les épistoliers traitent de leurs propres efforts de création. Aux évocations, par Steven-Paul Robert, des dépassements par lesquels il tente de dompter la matière et les couleurs répondent les doutes et les enthousiasmes poétiques de Gustave Roud. Dès les premières lettres, ses propos lucides éclairent son œuvre à venir, évoquant son déchirement entre son goût pour l’étude, la réflexion et son désir puissant d’un rapport sensible, immédiat, à la terre.

Cahiers Gustave Roud n° 1, 1980

Les poèmes en vers et en versets

Avant-propos de Philippe Jaccottet. Documents iconographiques. 

Les poèmes publiés dans ce premier numéro des Cahiers sont avant tout des œuvres de jeunesse antérieures à la parution d’Adieu (1927). A quelques rares exceptions près, Gustave Roud délaissera l’écriture en vers et en versets dès ce premier recueil pour se consacrer plus exclusivement à la prose poétique. Marqués par les écritures de Paul Claudel et de Pierre-Louis Matthey, ces poèmes renvoient aux premières tentatives littéraires de Roud. Certains poèmes sont regroupés en ensembles, comme « La Maison perdue » qui préfigure plusieurs thèmes qui seront ensuite repris.